recul de 2004

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Les positions prises au cours des deux dernières années par le gouvernement indiquent un recul par rapport à la position initialement défendue lors du premier comité interministériel de sécurité routière du 18 décembre 2002.

A l'issue de ce comité, le communiqué indiquait que : «La France poursuivra au niveau communautaire ses démarches pour favoriser la prise en compte de la limitation de la vitesse sur l’ensemble des véhicules à la construction. » Cet engagement n'a pas été suivi de démarches concrètes, sous la forme d'une saisine officielle de la commission et des ministres européens ayant en charge les transports pour que le projet soit mis à l'étude et obtenir une décision.

Cette position a de nouveau été affirmée lors de la réunion informelle des ministres des transports de l’Union Européenne qui s’est tenue à Vérone le 23 octobre 2003, M. Gilles de Robien a répété cette volonté de la France dans la phrase suivante : «Enfin, aurons-nous un jour le courage d'aborder la question du bridage des véhicules techniquement appelé limitation par construction de la vitesse ? La France y est prête ».

Lors de la réunion du 6 avril 2004 à Dublin des ministres des transports de l’Union, M. Gilles de Robien a rappelé cette nécessité et précisé l’argumentation sous la forme suivante : « Aurons nous un jour le courage d’aborder la question de la limitation par construction de la vitesse des véhicules. La capacité qu’ont certains véhicules d’atteindre des vitesses déraisonnables et non autorisées, sauf sur circuit, n’est plus comprise par l’opinion. C’est un chantier commun que nous devons lancer sans plus attendre. »

En aval de ces déclarations d'intention il faut analyser :

La disparition de la phrase :" et soutient également l'idée d'un dispositif de limitation contraignant' ( bridage)" est sans ambiguïté. Elle signifie pour nous que la France cesse de soutenir le dispositif que nous considérons comme le seul efficace, celui qui agit par l'intermédiaire du véhicule et non par un choix de l'usager.