LCVR

Accueil ] Remonter ] [ LCVR ] Automobile-Clubs ] La Route des Jeunes ]

Ligue contre la violence routière

Cette association s'est prononcée à de multiples reprises en faveur de la limitation de la vitesse des voitures à la construction depuis la participation de Geneviève Jurgensen à la commission qui a rédigé le Livre blanc de sécurité routière de 1989. Quand l'Express a fait réaliser le premier sondage sur cette question avant la Toussaint 2000, la journaliste de cette hebdomadaire a interrogé la Présidente de la Ligue : C'est la surprise de ce sondage IFOP effectué pour L'Express et la Prévention routière avant le week-end le plus meurtrier de l'année: 3 Français sur 4, jeunes comme vieux, accepteraient que soit installé un limiteur de vitesse sur le moteur des automobiles en construction pour diminuer le  nombre des accidents de la route. Bien entendu, les femmes (86%) se  montrent beaucoup plus favorables à une telle mesure que les  hommes (63%). Mais même la relative adhésion de ces  derniers paraît très encourageante à  Geneviève Jurgensen, présidente de la Ligue contre la violence  routière: «Nous préconisions cette mesure depuis des  années. On nous répondait invariablement que les  Français ne l'accepteraient jamais. C'est la première fois  qu'un sondage prouve le contraire et c'est une très bonne  nouvelle.»

La prise de position la plus récente est extraite de l'allocution prononcée par Geneviève Jurgensen, actuelle porte parole de la Ligue, lors de la journée de l'OMS consacrée à la sécurité routière le 7 avril 2004 : " Si je n’ai qu’un message à vous délivrer aujourd’hui, je voudrais que ce soit celui-ci. En plusieurs endroits, la brochure de l’OMS désigne, à juste titre, la vitesse comme un facteur majeur de dangerosité. Les recommandations de l’OMS aux Etats sont limpides en ce sens, et il est souligné qu’une réduction de 1% des vitesses moyennes épargnerait 3% des accidents. Dès lors, comment se fait-il que pas un mot ne soit écrit concernant la puissance inutile et dangereuse des véhicules ? Pourquoi l’OMS reste-t-elle, comme tous les Etats sauf la France depuis 2003, silencieuse sur cette question ? "